Les Nouvelles Editions Oswald
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Bram Stoker :
Le repaire du ver blanc

BRAM STOKER
Le repaire du ver blanc

Titre Original : The Lair of the White Worm
Date de parution originale : 1911
Fantastique - SF - Aventure n° : 168
Date de parution chez Néo : 1986
Traducteur : François Truchaud
Nombre de pages : 276
Couverture : Jean-Michel Nicollet

« Le repaire du ver blanc montre des êtres, réunis au départ, qui se séparent peu à peu vers des directions différentes et des buts opposés. Chacun est renvoyé à sa solitude ou à la mort. Un cloisonnage subtil suggère plusieurs thèmes du fantastique, chacun, toujours, étant à peine développé pour être, aussitôt, remplacé par un autre qui l'absorbe. Ainsi le thème des oiseaux et du silence dans la campagne, des luttes et des passes magnétiques ; la présence du cerf-volant et de l'ombre de Mesmer, le personnage d'Oolanga, la collection d'objets fantastiques et le thème du serpent et de la femme-démon, qui se dédouble avec celui de la survivance du grand ver préhistorique. On retrouve, bien sûr, le thème du monstre, de ce génie du mal qui cherche à détruire les autres, celui de la lutte des ténèbres et de la lumière (...) Nous passons de considérations historiques à des réflexions sur le ver blanc, tant physiques que morales, pour terminer sur l'envoi de « messagers » vers un cerf-volant qui devient de plus en plus maléfique. Et tout ne se résout qu'au dernier instant, au moment de l'horreur finale, dans le feu et l'explosion de la dynamite.
Bram Stoker sait évoquer avec autant de force qu'un Machen ce monde païen, du Mal, de l'Antiquité... la survivance du passé est monstrueuse, car elle abolit la notion du temps, alors tout est possible et devient cauchemar. »
D'après François Truchaud (Préface).

Bram Stoker est né en 1847, à Dublin, dans la famille d'un modeste fonctionnaire. De santé précaire, il eut une petite enfance difficile. Après ses études, il devint journaliste, puis éditeur d'un journal, essayiste et critique dramatique. En 1871, l'idée lui vint d'écrire son Dracula qui reste comme un des plus authentiques chefs-d'œuvre de la littérature fantastique et dont les traductions, dans le monde entier, sont innombrables, la dernière en France (due à Jacques Finné) ayant été publiée par Marabout puis par le Masque Fantastique. Tout comme Williams B. Yeats, Arthur Machen, Algernon Blackwood ou Sax Rohmer, Bram Stoker appartint à la société magique de la « Golden Dawn », ordre initiatique basé sur des connaissances occultes et sur des pratiques magiques réelles qui ne fut certainement pas sans influence sur de tels écrivains. Si l'immense succès mondial de son Dracula contribua quelque peu à éclipser le reste de son œuvre, d'ailleurs relativement peu abondante, il est pourtant nécessaire de connaître des livres aussi importants que Le joyau des sept étoiles, déjà paru dans cette même collection, et Le repaire du ver blanc qui, écrit un an avant sa mort survenue en 1911, éclaire rétrospectivement son œuvre et sa vie.


Sommaire
1 - François TRUCHAUD, Bram Stoker ou la fête du sang