Les Nouvelles Editions Oswald
Les Nouvelles Editions Oswald
 
 
 

Joseph Sheridan Le Fanu :
Le hobereau maudit

JOSEPH SHERIDAN LE FANU
Le hobereau maudit

Fantastique - SF - Aventure n° : 198
Date de parution chez Néo : 1987
Traducteur : Jean-Louis Degaudenzi
Nombre de pages : 212
Couverture : Jean-Michel Nicollet

« Je n'ai jamais vu site plus original et plus beau que cette ravissante petite ville de Golden Friars. Elle se dresse sur le rivage de son lac, dominée par un amphithéâtre de montagnes toutes gercées de ravines et couleur de pourpre opulente. » Certes, tel est bien l'aspect que Golden Friars présente, au premier abord, au visiteur. Mais, au bord du lac, se dresse le sinistre château des Mardykes et la légende qui se rattache au lac n'est guère plus engageante. On raconte que la jeune et jolie, mais malheureuse, Mary Feltram y aurait été noyée, en même temps que son petit enfant et que, en certaines fins d'après-midi, des pêcheurs l'ont vue, dans le soleil couchant, élever son buste hors du lac, dressant son enfant à bout de bras au-dessus de sa tête. Aussi, lorsque le hobereau du village, Sir Bale Mardykes, ruiné, revient, bien à contrecœur, habiter son château, il évite soigneusement de s'aventurer sur le lac. Car il craint la vengeance du fantôme de Mary dont un Mardykes semble avoir été le bourreau. Il faudra que Philip Feltram, le dernier descendant de Mary, lui fournisse la « chance » d'un étrange pacte par lequel redevenir riche, pour qu'il ose la traversée du lac maudit... Mais l'or, lui aussi, est maudit...

Joseph Sheridan Le Fanu est né à Dublin en 1814 et y est mort en 1873. De vieille souche normande — ses ancêtres huguenots avaient émigré de Caen en Irlande lors de la révocation de l'Edit de Nantes — il était le fils du doyen de l'Eglise protestante irlandaise et le petit-neveu du grand Sheridan. Après un passage au barreau, il se marie, publie deux romans, puis se consacre tout entier au journalisme. Sa jeune femme meurt en 1858. Dès lors, cet homme élégant et aimable quitte le monde. A partir de 1863. il produira à une cadence accélérée quinze épais volumes en dix ans. En français, on a pu lire de lui : Le mystérieux locataire (même collection). Carmilla (Présence du Futur, Denoël) et Les créatures du miroir (Losfeld).


Sommaire
1 - Roland STRAGLIATI, Préface