Les Nouvelles Editions Oswald
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John Dickson Carr :
La chambre ardente

JOHN DICKSON CARR
La chambre ardente

Titre Original : The Burning Court
Date de parution originale : 1937
Le miroir obscur n° : 64
Date de parution chez Néo : 1983
Traducteur : Maurice-Bernard Endrèbe
Nombre de pages : 238
Couverture : Jean-Claude Claeys

Le vieux Miles Despard, mort des suites d'une longue maladie, a été inhumé dans le caveau familial au milieu du parc de sa propriété. Mais d'étranges bruits circulent : le vieux Miles ne serait pas mort de mort naturelle. Pour couper court aux rumeurs et éviter le scandale, un neveu du défunt décide, avec plusieurs amis de la famille, dont un médecin, d'exhumer le corps et de pratiquer une autopsie. Ils procèdent donc, une nuit, à l'ouverture du caveau... Mais le corps du vieux Miles a disparu.

Peu à peu les langues se délient : la femme du gardien prétend avoir vu, la nuit de la mort du vieux Miles, une femme dans sa chambre, conversant avec lui et lui donnant un liquide à boire, puis cette femme, portant une robe du dix-septième siècle, serait sortie de la pièce... en traversant le mur.

Le caveau étant scellé et la pierre tombale impossible à déplacer pour une seule personne, il semble bien que l'irrationnel entoure l'affaire... D'autant qu'on apprend que le vieux Miles Despard serait le dernier descendant de Paul Despré qui fut l'amant de la Marquise de Brinvilliers et la fit condamner. Depuis, une malédiction pèse sur la famille... L'enquête révèle en outre que la propre épouse d'Edward Stevens, un écrivain mêlé de près aux événements, serait une Marie d'Aubray, descendante directe de la fameuse marquise. On en est à ce point des recherches quand le vieux Miles commence à se montrer la nuit aux habitants de Despard Park...

Roman policier, roman fantastique, La chambre ardente est considéré généralement comme le chef-d'œuvre de John Dickson Carr. C'en est un sans aucun doute : mais, s'il vient en tête, il n'est que le premier d'une série impressionnante de chefs-d'œuvre de son auteur.

Célèbre et génial auteur anglais d'œuvres policières, John Dickson Carr (qui signait également Carter Dickson) est l'auteur de 74 romans publiés entre 1930 et 1960, dont plus de la moitié ont été traduits en français (les derniers dans l'excellente et regrettée collection Red Label de François Guérif) mais dont la plupart, et souvent les meilleurs, étaient devenus introuvables. Ainsi Celui qui murmure, A la vie...à la mort, II n'aurait pas tué Patience, Ils étaient quatre à table, que cette même collection a réédités, mais aussi L'habit fait le moine, Un coup sur la tabatière (que nous allons rééditer), La flèche peinte, Hier vous tuerez, Qui a peur de Charles Dickens ?, etc.

La chambre ardente, son livre le plus célèbre, était introuvable depuis vingt ans. Si l'on admet que c'est en partie l'aspect fantastique de son œuvre qui justifie l'intérêt du public aujourd'hui pour ce très grand auteur, ce livre en est pourtant un des plus beaux exemples.

Né aux Etats-Unis en 1906 d'une famille d'origine anglaise, John Dickson Carr est mort en Angleterre, où il s'était tôt fixé, en 1977.