ARTHUR CONAN DOYLE
Au pays des brumes
Titre Original : The Land of Mist
Date de parution originale : 1925
Fantastique - SF - Aventure n° : 90
Date de parution chez Néo : 1983
Traducteur : André Algarron
Nombre de pages : 292
Couverture : Jean-Michel Nicollet
Les lecteurs du « Monde perdu » et de « La ceinture empoisonnée » connaissent bien désormais le professeur Challenger, zoologiste aussi célèbre qu'irascible. Voici sa dernière aventure dans laquelle on le retrouve converti au spiritisme. Reste à savoir si cette nouvelle approche du monde est susceptible de rendre notre fameux « savant fou » plus fréquentable. Rien n'est moins sûr. Mais vous le saurez à la lecture de ce gros roman passionnant et parfaitement moderne.
Sir Arthur Conan Doyle est né à Edimbourg (Ecosse) en 1859. Il est mort à Crowborough (Sussex) en 1930. Issu d'une famille catholique normande (ses ancêtres orthographiaient leur nom : d'Oil), il commença ses études chez les Jésuites, puis, après avoir obtenu un diplôme de docteur en médecine, il s'embarqua comme médecin de bord et voyagea dans les mers arctiques et en Afrique. Il était encore médecin quand il commença à publier des romans. La série des Aventures de Sherlock Holmes le rendit rapidement célèbre dans le monde entier. Mais la partie de son œuvre qui nous occupe d'abord ici est sa très exceptionnelle contribution à la science-fiction et au fantastique. Il avait lu Jules Verne et Wells et estimait pouvoir faire mieux. En 1910, il publia Le monde perdu qui fut suivi d'autres romans comme La ceinture empoisonnée, La machine à désintégrer, Quand la terre hurla et Au pays des brumes. Dans tous ces romans, le personnage central était Challenger dont le caractère coléreux (il assommait facilement les journalistes) provoquait l'affolement. C'est lorsqu'il se lassa de ce personnage qu'il créa le professeur Maracot, héros de La ville du gouffre. « Il est à regretter, écrit Jacques Bergier, dans la préface de ce livre, et on l'a beaucoup regretté, que Conan Doyle n'ait pas consacré plus de temps à la science-fiction. Il avait des idées plus originales que Wells, et il écrivait mieux que Jules Verne. Il aurait pu devenir le plus grand de tous les écrivains de science-fiction. »