JACK WILLIAMSON
Les dents du Dragon
Titre Original : Dragon’s Island
Date de parution originale : 1951
Fantastique - SF - Aventure n° : 59
Date de parution chez Néo : Octobre 1982
Traducteur : Alain Glatigny
Nombre de pages : 260
Couverture : Jean-Michel Nicollet
Dane Belfast, généticien en renom, apprend un jour, à New York, l'existence d'une race supérieure de « mutants », créée par un savant au pouvoir prodigieux, Messenger. Celui-ci a donné vie non seulement à des êtres supérieurs, mais à une race inférieure de « mulets », possédant certaines caractéristiques de l'homme, et qui servent d'esclaves à une société capitaliste exploitant la Nouvelle-Guinée. Messenger a fabriqué bien d'autres merveilles, dont un arbre de métal portant comme fruits de petits astronefs. Messenger est poursuivi par un certain Gellian, qui veut sauver la race humaine dont l'hégémonie sur la planète est menacée par l'existence des surhommes. Dane se rangera-t-il au côté de Gellian, ou bien prendra-t-il le parti du progrès, le parti de Messenger ? Après de multiples aventures au cours desquelles il apprend qu'il est lui-même un surhomme, Dane, poursuivi avec Messenger par une flotte militaire des U.S.A., parvient à s'enfuir en compagnie d'une jeune fille, elle aussi de la race supérieure, pour une autre planète où il pourra faire souche.
Né en 1908, Jack Williamson est un auteur de la première heure. La petite histoire raconte même qu'il arriva au Texas avec sa famille dans le chariot bâché des pionniers du western avant de passer sa jeunesse dans un ranch de cow-boys. En 1928, Williamson publie L'homme de métal. Le succès vint immédiatement et lui fit remplir les pages des « pulps » aux côtés de E.E. « Doc » Smith et E. Hamilton avec lequel il noua une longue amitié. Il écrivit beaucoup. On lui doit en particulier les deux célèbres séries de La légion de l'espace et Les humanoïdes, vraisemblablement son chef-d'œuvre. Il écrivit également en collaboration avec J. Gunn et F. Pohl et trouva pourtant le temps de passer à 56 ans un doctorat en littérature. « Williamson est, avec Simak, un des rares auteurs de l'âge d'or qui ait su survivre au déclin du vieux space-opera et qui continue encore à écrire régulièrement ». (Stan Barets). Douze de ses livres ont paru en français. Les dents du Dragon qui fut l'un des premiers titres de la fameuse collection « Le Rayon fantastique » était le dernier à n'avoir pas été réédité.