ARTHUR CONAN DOYLE
Le monde perdu
Titre Original : The Lost World
Date de parution originale : 1912
Fantastique - SF - Aventure n° : 54
Date de parution chez Néo : 1982
Traducteur : Gilles VAUTHIER
Nombre de pages : 272
Couverture : Jean-Michel Nicollet
Le professeur Challenger, zoologiste aussi célèbre qu'irascible, est revenu d'une expédition en Amérique du Sud avec une étrange histoire — que personne ne croit — et des photos bizarres, que tout le monde pense truquées. Il aurait découvert, sur un plateau isolé du reste de l'Amazonie par des escarpements vertigineux, un monde peuplé d'une faune inconnue de la science et remontant aux premiers âges jurassiques !
Pour confondre ses détracteurs, il tente une seconde expédition a laquelle se joint un jeune journaliste qui cherche l'aventure pour briller aux yeux de celle qu'il aime... et qui la trouvera au-delà de ses espérances : non seulement tous les animaux préhistoriques décrits par le professeur Challenger existent mais nos explorateurs rencontreront aussi les redoutables hommes-singes... La préhistoire n'est pas morte, mais réussiront-ils a regagner Londres vivants pour en témoigner et surtout les croira-t-on ?
Un extraordinaire récit d'aventures aussi étrange que celui qui met en scène le professeur Maracot, autre savant-héros, dans La ville du gouffre (n° 24 de la même collection) et ou l'on retrouve le mélange subtil qui fait l'originalité des romans d'aventures du père de Sherlock Holmes : la science-fiction, le fantastique et le réalisme d'une certaine rigueur scientifique.
Sir Arthur Conan Doyle est né a Edimbourg (Ecosse) en 1859. Il est mort a Crowborough (Sussex) en 1930. Issu d'une famille catholique normande (ses ancêtres orthographiaient leur nom : d'Oil), il commença ses études chez les Jésuites, puis, après avoir obtenu un diplôme de docteur en médecine, il s'embarqua comme médecin de bord et voyagea dans les mers arctiques et en Afrique. Il était encore médecin quand il commença a publier des romans. La série des Aventures de Sherlock Holmes le rendit rapidement célèbre dans le monde entier. Mais la partie de son œuvre qui nous occupe d'abord ici est sa très exceptionnelle contribution a la science-fiction et au fantastique. Il avait lu Jules Verne et Wells et estimait pouvoir faire mieux. En 1910 il publia Le monde perdu qui fut suivi d'autres romans comme Le ciel empoisonné, La machine a désintégrer, L'homme qui fit hurler le monde, Le pays des brumes. Dans tous ces romans le personnage central était Challenger dont le caractère coléreux (il assommait facilement les journalistes) provoquait l'affolement. C'est lorsqu'il se lassa de ce personnage qu'il créa le professeur Maracot héros de La ville du gouffre. « Il est a regretter, écrit Jacques Bergier, dans la préface de ce livre, et on l'a beaucoup regretté, que Conan Doyle n'ait pas consacré plus de temps a la science-fiction. Il avait des idées plus originales que Wells, et il écrivait mieux que Jules Verne. Il aurait pu devenir le plus grand de tous les écrivains de science-fiction ».
Sommaire
Préface de John Dickson CARR de Gilles VAUTHIER