ROY VICKERS
Un si beau crime
Titre Original : Department Of Dead Ends / 1
Le miroir obscur n° : 42
Date de parution chez Néo : 1982
Nombre de pages : 229
Couverture : Jean-Claude Claeys
NOUVELLES
1 - Ellery QUEEN, Préface
2 - La Trompette en caoutchouc (The Rubber Trumpet), traduit par Maurice Bernard ENDRÈBE
3 - Une chance sur un million (All Right on The Night), traduit par Robert GUILLOT
4 - Le Cow-boy d'Oxford Street (The Case of the Merry Andrew), traduit par Roger GUERBET
5 - Meurtre impomptu (The Impromptu Murder), traduit par Madeleine OEUVRARD
6 - Un fusil à longue portée (The Parrot's Beak), pages 91 à 102, traduit par Roger GUERBET
7 - Cette pauvre gertrude (The Case of Poor Gertrude), traduit par Maurice Bernard ENDRÈBE
8 - Un si beau crime (The Pluperfect Murder), traduit par Roger GUERBET
9 - L'Assassin opère en public (The Man who Murdered in Public), traduit par Roger GUERBET
10 - Mets quelque chose autour de ton cou… (The Knitted Silk-scarf), traduit par Huguette GODIN
11 - Le Noble lord et la chanteuse (The Snob's Murder), traduit par Roger GUERBET
En 1912, Austin Freeman révolutionna le genre policier en publiant des histoires où la question n'était plus : « Qui a tué ? » mais où le coupable était présenté dès les premières pages et dans lesquelles la question devenait donc : « Se fera-t-il prendre et comment ? ».
Selon Ellerv Queen : « Parmi les auteurs contemporains de nouvelles policières, le plus brillant représentant de cette école est Roy Vickers. Chacune de ses histoires révèle complètement tout l'arrière-plan, la situation, les caractères des personnages, le mobile et le modus operandi du crime lui-même. Et, dans chaque histoire, un seul indice — tout à fait futile et n'ayant apparemment aucun rapport avec le crime — traîne dans les dossiers du Service des Affaires Classées. Vous vous demanderez comment ce service de Scotland Yard , si lent à se mouvoir, si lourd, mais à la mémoire éléphantesque, parviendra à découvrir un véritable crime parfait grâce à un indice aussi mince. Mais il y réussit cependant chaque fois... Si vous n'avez jamais lu une histoire du « Service des Affaires Classées », je vous envie pour cette première lecture : vous frappez à la porte qui va s'ouvrir sur un trésor, vous allez être mêlés aux crimes les plus mémorables jamais perpétrés sur le papier. »
II y a vingt-deux ans, exactement en 1960, le Club du Livre Policier publiait en France, avec la préface d'Ellerv Queen que nous reproduisons aujourd'hui, un monumental volume de l'écrivain policier anglais Rov Vickers sous le titre Service des Affaires Classées. Ce fut, pour les amateurs exigeants de ce club, une révélation. Depuis longtemps épuisé, ce livre, chef-d'œuvre absolu de la littérature policière, devait être réédité. C'est ce qui va être fait dans la collection Le miroir obscur, en quatre volumes. Afin de faciliter l'accès à cet ensemble, nous avons donné à chacun le titre d'une des nouvelles les plus significatives du volume et, en sous-titre, Service des Affaires Classées, tome 1, 2, 3 et 4.
Un tel art du suspense se dégage de chaque histoire que l'ensemble se dévore avec avidité. Pour ceux qui ont eu le bonheur de voir à la télévision les courts métrages policiers d'Alfred Hitchcock, toutes ces histoires procureront un plaisir au moins aussi complet. Quant aux autres, il leur reste films et histoires à découvrir. Quelle chance !