J.T. ROGERS
La sinistre main droite
Titre Original : The Red Right Hand
Date de parution originale : 1945
Le miroir obscur n° : 3
Date de parution chez Néo : 1979
Traducteur : Michel Le Houbie
Nombre de pages : 189
Couverture : Jean-Claude Claeys
Pourquoi le chirurgien Riddle n'oubliera-t-il jamais l'odeur des roses jaunes et de la terre grasse fraîchement remuée ?
• Pourquoi le vilain petit vagabond aux yeux rouges et à l'oreille déchirée, surnommé « Jambes-Torses », citant du latin et portant dans ses bras un petit chat blessé, a-t-il fait basculer dans le cauchemar le voyage de noces d'un couple de jeunes américains insouciants ?
• Où est-il passé ?
• Et où se trouve la main droite du fiancé assassiné ?
Ce suspence terrifiant est aussi l'histoire d'un crime construit avec une logique diaboliquement rigoureuse dont la principale victime est… la raison du lecteur. Car La sinistre main droite est d'abord un conte de fée macabre et moderne où, en plein soleil, dans le décor paisible d'une belle journée d'été de la Nouvelle-Angleterre des Années 40, le cauchemar le plus invraisemblable se met à devenir vrai.
Sous le pseudonyme de John Townsley Rogers, né en 1896, se cacherait, dit-on, un haut fonctionnaire du Département d'Etat de Washington. On a longtemps prétendu qu'il était l'auteur d'un seul livre. En fait, il a publié d'abord en 1923 une histoire policière et rocambolesque, Once in a red moon, puis, en 1958, après l'immense succès de La sinistre main droite (paru en 1945 et qui obtint en France le Grand Prix de Littérature Policière 1957), un autre roman à suspense The stopped clock.