JOHN BUCHAN
Salut aux coureurs d'aventures
Titre Original : Salute to Adventurers
Date de parution originale : 1915
Fantastique - SF - Aventure n° : 172/173
Date de parution chez Néo : 1986
Nombre de pages : 386
Couverture : Jean-Michel Nicollet
Des landes écossaises aux prairies de la Virginie sauvage de la fin du XVIIe siècle, nous suivons les aventures du jeune André Garvald et son apprentissage de la vie sur fond d'histoire indienne.
Cette œuvre initiatique place d'emblée John Buchan sur le même plan que Robert Louis Stevenson et Fenimore Cooper.
Un authentique chef-d'œuvre méconnu qui réjouira tous les amateurs de roman d'aventures, mais où Ton retrouve aussi une thématique chère à John Buchan, que Jean-Pierre Deloux avait déjà signalée dans sa préface au « Collier du Prêtre Jean » : « ...si ces cycles aventureux rappellent assez les exploits des chevaliers de la Table Ronde, et s'il n'y a plus de Graal à découvrir, l'objet de la Quête n'en demeure pas moins la recherche d'une vérité qui renvoie le protagoniste à celle qu'il porte en lui et avec laquelle il finira par se confondre. »
John Buchan est né à Perth en 1875 et mort à Montréal en 1940. Sorti d'Oxford, juriste puis diplomate, ses héros sont un reflet exact de lui-même : il fut ministre de l'Information de Lloyd George avant d'occuper un poste clef dans l'Intelligence Service. Parallèlement à cette carrière, il fut l'auteur prolifique d'un grand nombre de romans d'aventures, d'espionnage (annonçant avec de belles longueurs d'avance l'œuvre des Fleming et Le Carré), fantastiques et historiques. Il fut également, pendant de nombreuses années, le directeur des célèbres éditions Nelson. En 1939, il fut fait baron Tweedsmuir of Elsfield, puis gouverneur général du Canada. Certains de ses grands titres ont été publiés en France : Les trente-neuf marches, Le camp du matin, Les trois otages (Arthaud et Livre de Poche), Le manteau vert et La troisième aventure de Monsieur Constance (Gallimard), La centrale d'énergie, Le collier du prêtre Jean et Le vingt-sixième rêve (NéO). Publié en 1921, en France, dans la collection Nelson, Salut aux coureurs d'aventures n'avait jamais été réédité depuis. Dans son indispensable petit ouvrage Admirations (Christian Bourgois), Jacques Bergier consacre à John Buchan son premier chapitre.